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Comment cheminer dans son vécu de deuil après un suicide

Photo du rédacteur: Caroline de la GaranderieCaroline de la Garanderie

Dernière mise à jour : 4 févr.

Le suicide d’un proche est une épreuve bouleversante qui laisse derrière lui un immense vide, des questions sans réponse et une douleur difficile à apaiser. Si tu traverses cette épreuve ou si tu cherches à aider quelqu’un qui la vit, sache que le chemin du deuil est unique pour chacune, mais qu’il existe des repères pour avancer et accompagner.


Dans cet article, je te présente les points principaux qui émergent lors de mes séances et comment les aborder.


Suicide

1. Comprendre les émotions contradictoires

Après un suicide, les émotions sont souvent intenses et contradictoires : tristesse abyssale, colère contre la personne disparue, incompréhension, culpabilité, voire soulagement dans certains cas où la souffrance du défunt était insoutenable. Toutes ces émotions sont légitimes.

Il est essentiel de les accueillir sans jugement et de les exprimer pour éviter qu’elles ne se transforment en un poids encore plus lourd à porter.


💡 Je t'invite à rejoindre la personne dans son émotion, quelle qu'elle soit. Sans jugement, avec beaucoup d'écoute silencieuse et d'amour.


2. Déconstruire la culpabilité

Beaucoup de proches se demandent ce qu’ils auraient pu faire pour empêcher ce geste. « Si j’avais été plus présente… », « J’aurais dû voir les signes… ». Mais la vérité, c’est que le suicide est rarement la conséquence d’un seul événement. C’est souvent le résultat d’une souffrance profonde et complexe. Il est important de s’accorder de la bienveillance et de comprendre que tu as fait de ton mieux avec les moyens dont tu disposais.


💡 La culpabilité prend souvent beaucoup de place dans le cadre d'un suicide. Il faut bien prendre conscience que l'on ne pouvait pas voir, ni savoir, ni sentir, ni prévoir : cette responsabilité qui ne t'appartient pas.


3. Oser en parler

Le suicide reste un sujet tabou, et certaines personnes peuvent éviter d’en parler par peur d’être maladroites ou de raviver la douleur. Pourtant, mettre des mots sur ce que tu ressens peut être une étape essentielle pour avancer. N’hésite pas à te tourner vers des amis de confiance, des groupes de soutien ou des professionnels qui sauront t’écouter sans juger.


💡 Toutes les émotions ont le droit d'être présentes et aucune n'est "négative". S'il est difficile de s'exprimer par la parole, l'art ou une activité physique peuvent aider à extérioriser.


4. Trouver du soutien

Le deuil après un suicide est particulier, et il peut être utile d’être entourée par des personnes qui comprennent cette réalité. Il existe des associations et des groupes de parole dédiés aux endeuillés par suicide. Participer à ces échanges peut aider à se sentir moins seule et à mieux comprendre ses propres émotions.


💡 3114 - Numéro vert de Souffrance Prévention Suicide : il est parfois plus facile de s'exprimer auprès de personnes inconnues et par le biais d'un téléphone.


5. Prendre soin de soi

Lorsque l’on traverse une épreuve aussi douloureuse, on peut facilement s’oublier. Pourtant, ton bien-être compte. Reprends doucement des activités qui te font du bien, accorde-toi du repos et sois indulgente avec toi-même. Le deuil est un processus, et il n’y a pas de délai pour « aller mieux ».


💡 L'idée essentielle est de se demander ce qui est utile et non ce qui fait plaisir : il est utile de s'aérer ou de se restaurer, même si on n'en a aucune envie.


6. Honorer la mémoire du défunt

Chacune trouve sa propre manière de garder un lien avec la personne disparue. Écrire une lettre, créer un album souvenir, allumer une bougie lors de moments importants… Ces gestes permettent de transformer la douleur en un hommage qui apaise peu à peu le cœur.


💡 Avec du temps et beaucoup de douceur... Sans rien forcer.


7. Accepter l’idée de retrouver du bonheur

Il peut être difficile d’imaginer un avenir serein après un tel drame. Pourtant, petit à petit, la vie reprend ses droits. Autorise-toi à ressentir de la joie sans culpabilité. Ce n’est pas oublier, mais simplement apprendre à vivre avec cette perte tout en continuant à avancer.


💡 Il est bien souvent difficile de s'autoriser. On peut également avoir peur d'être jugée. Là encore, le temps, la douceur, et l'amour sont les meilleurs alliés.

Écoute-toi, fais en fonction de toi : c'est toi qui sait là où tu en es et ce qui est envisageable pour toi.


🌟 Si tu ressens le besoin d’un accompagnement bienveillant, je suis là pour t'aider.

Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.


Avec coeur,

Caroline ✨



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©2020 par Caroline de la Garanderie

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L’hypnothérapie et autres thérapies brèves ne se substituent pas à un suivi médical et/ou psychologique. Elle s’inscrivent dans le cadre de la relation d’aide hors d'un cadre médical réglementé. Votre demande peut ainsi être soumise à un avis médical préalable.

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