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Comment parler de ton vécu : respecter ton propre rythme et tes besoins (violences sexuelles)

Photo du rédacteur: Caroline de la GaranderieCaroline de la Garanderie

Après avoir subi des violences sexuelles, il est naturel de se poser des questions sur la manière d'aborder son vécu. "Dois-je en parler ? À qui ? Quand ? Comment ?"

Ces interrogations sont légitimes, et il est essentiel de te respecter.


Dans cet article, je t'explique comment écouter tes besoins, trouver l'interlocuteur adapté, la manière d'aborder le sujet. Ou bien comment ne pas en parler.


Parler de ton vécu - agressions sexuelles

🌟 Écouter tes besoins et respecter ton rythme

Chaque personne réagit différemment face à un traumatisme. Certaines ressentent le besoin de parler immédiatement, tandis que d'autres préfèrent attendre ou ne pas en parler du tout. Il est crucial de t'écouter et de ne pas te forcer.


  • Prends le temps qu'il te faut : Ne te précipite pas. Il n'y a pas de délai imposé pour parler de ton expérience. Que tu choisisses de le faire des jours, des mois ou des années après, c'est ta décision.

  • Sois bienveillante envers toi-même : Évite de te juger si tu n'es pas prête à partager. Le silence peut être une forme de protection temporaire, c'est normal.



🌟 Poser tes limites

Il est essentiel de définir ce que tu es prête à partager et avec qui. Poser des limites claires t'aidera à te sentir en sécurité.


  • Choisis tes interlocuteurs : Parle uniquement aux personnes en qui tu as confiance et qui te soutiendront sans jugement.

  • Définis ce que tu veux partager : Tu n'es pas obligée de tout raconter. Partage uniquement ce avec quoi tu es à l'aise.

  • Exprime tes besoins : Si tu préfères ne pas aborder certains aspects ou si tu as besoin de pauses lors de la discussion, exprime-le.



🌟 Trouver les bons interlocuteurs

Partager ton expérience peut être bénéfique, mais il est important de choisir les bonnes personnes.


  • Professionnels de la santé mentale : Les thérapeutes spécialisés dans les traumatismes peuvent offrir un espace sûr pour exprimer tes sentiments et t'aider dans ton processus de guérison.

  • Groupes de soutien : Rejoindre des groupes de parole avec d'autres victimes peut te permettre de te sentir comprise et moins isolée.

  • Amis et famille : Identifie les personnes de ton entourage qui sont empathiques et prêtes à t'écouter sans jugement.



🌟 Quand et comment en parler

Si tu décides de partager ton expérience, choisis le moment et le lieu qui te conviennent.


  • Moment approprié : Assure-toi d'être dans un état émotionnel stable et choisis un moment où ton interlocuteur est disponible et réceptif.

  • Lieu sûr : Préfère un endroit où tu te sens en sécurité et où tu ne seras pas interrompue.

  • Moyen de communication : Si parler est trop difficile, envisage d'écrire une lettre ou un message pour exprimer ce que tu ressens. L'art est également un moyen d'expression, sous toutes ses formes.



🌟 Respecter ton choix de ne pas en parler

Il est tout à fait légitime de choisir de ne pas partager ton expérience.


  • Autoprotection : Le silence peut être une manière de te protéger et de préserver ton bien-être.

  • Contrôle : Garder ton expérience pour toi peut te donner un sentiment de contrôle sur ta vie.

  • Évolution : Tu peux décider de ne pas en parler maintenant et changer d'avis plus tard. Ton choix t'appartient et peut évoluer avec le temps.



🌟 Sache que tu n'es pas seule

Que tu choisisses de parler de ton expérience ou non, l'essentiel est de respecter tes besoins et ton rythme. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de gérer un traumatisme. L'important est de te sentir en sécurité et soutenue dans tes décisions.


Si tu ressens le besoin d’un accompagnement bienveillant pour surmonter ce traumatisme, je suis là pour t'aider.

Mes pratiques thérapeutiques sont adaptées à ce que tu traverses : je suis formée professionnellement pour t'accompagner.


Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.


Avec coeur,

Caroline ✨

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©2020 par Caroline de la Garanderie

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Médiateur :

L’hypnothérapie et autres thérapies brèves ne se substituent pas à un suivi médical et/ou psychologique. Elle s’inscrivent dans le cadre de la relation d’aide hors d'un cadre médical réglementé. Votre demande peut ainsi être soumise à un avis médical préalable.

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