L’autosabotage : quand une partie de toi t’empêche d’aller bien
- Caroline de la Garanderie
- 1 juil.
- 3 min de lecture
Tu avances, tu mets en place des choses. Tu t'élances.
Et pourtant, quelque chose en toi résiste, freine, ralentit. Tu stoppes dès que ça commence à s’ouvrir.Tu annules un projet au dernier moment.Tu fais des choix contraires à tes besoins. Comme si, juste au moment où tout peut se stabiliser, tu déclenchais toi-même le déséquilibre.
Dans cet article, je t'explique que ce n’est pas de la faiblesse. Ce n’est pas un manque de volonté. C’est un mécanisme de survie : l’autosabotage.
🌟 Comprendre l’autosabotage : une protection inconsciente
L’autosabotage, c’est une stratégie inconsciente mise en place pour éviter un risque perçu, même si ce risque n’est pas réel.
Si ton histoire personnelle t’a appris qu'évoluer est menaçant, instable ou douloureux, alors ton inconscient va créer des scénarios pour te maintenir dans une zone connue, même inconfortable.
Cela peut prendre la forme de :
décisions incohérentes au moment clé,
auto-dévalorisation juste après un succès,
arrêt brutal d’un processus thérapeutique,
retour aux anciennes habitudes dès que tu commences à aller mieux.
Ce sont des gestes de protection intérieure.
🌟 Pourquoi c’est important d’en prendre conscience
Tu ne peux pas transformer ce que tu ne reconnais pas.
Tant que tu penses que « tu n’as pas le temps », « ce n’est pas le bon moment », « tu n’es pas prête », tu restes à la surface.
Quand tu réalises qu’il y a en toi une part protectrice qui a peur du changement positif, tu peux commencer à dialoguer avec elle.
Chez de nombreuses femmes, ce mécanisme prend racine dans :
des environnements familiaux instables.
des périodes de vie où chaque amélioration était suivie d’un choc.
des relations où la réussite, la joie ou la liberté étaient perçues comme égoïstes ou dangereuses.
Inconsciemment, tu préfères freiner avant que ça aille trop bien : mieux vaut saboter toi-même que subir la chute.
Cette stratégie, aujourd’hui, t’épuise ?
Elle t’éloigne de la vie que tu appelles pourtant de tout ton être ?
🌟 Et maintenant ? Trois pistes pour t’apprivoiser
1. Repère les moments où tu te sabotes
À quel moment dans un projet ou une relation tu stoppes ?
Que se passe-t-il juste avant ?
Quelle phrase intérieure se déclenche ? (“Ça ne va pas durer”, “Je ne mérite pas”, “Je vais tout gâcher…”)
Nommer, c’est commencer à libérer.
2. Parle à la part de toi qui a peur
Oui, il y a une peur. Elle n’est pas contre toi. Elle veut te protéger à sa manière.
Ferme les yeux et dis-lui simplement :
"Je te vois. Je sais que tu veux m’éviter une chute. Aujourd’hui, je veux essayer une autre façon. Et je m'autorise à avancer en me sentant en sécurité."
3. Stabilise le positif au lieu de l’attendre comme un choc
Quand quelque chose de bon arrive, ralentis. Respire. Accueille. Donne-toi le droit de savourer.
Tu peux créer en toi une sécurité nouvelle, même minuscule. A partir de là, construis une stabilité plus douce, plus libre, plus juste pour toi.
🌟 En conclusion
L’autosabotage n’est pas un ennemi à abattre. C’est une part blessée qui a appris à se méfier du bonheur. Tu n’as pas à choisir entre aller bien et rester prudente : tu peux avancer en te respectant. Tu peux réussir sans t’éloigner de toi. Tu peux t’autoriser, petit à petit, à recevoir ce que la vie veut te donner.
Nous pouvons échanger à ce sujet, afin de te libérer de ce blocage.
Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.
Avec coeur,
Caroline ✨
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