Si tu as vécu des violences sexuelles, il est possible que tu ressentes de la culpabilité et de la honte. Ces émotions ne devraient pas être les tiennes, et pourtant, elles s’accrochent et ne te lâchent pas.
Dans cet article je t'explique pourquoi tu ressens cela. Et surtout, comment te libérer de ces émotions.

🌟 Pourquoi ressens-tu de la culpabilité ?
La culpabilité naît souvent d’un sentiment d’avoir « mal agi » ou « pas assez bien réagi ». Tu peux te demander :
"Pourquoi je n’ai pas dit non plus fort ?"
"Pourquoi je suis restée figée ?"
"Pourquoi je me suis tue après ?"
"Et si j’avais fait quelque chose de différent ?"
Ces pensées sont normales, cependant elles reposent sur une fausse idée : celle que tu avais le contrôle. Or, face à un traumatisme, ton cerveau a réagi pour survivre. Sidération, dissociation, soumission… Ce ne sont pas des choix, mais des mécanismes de protection automatiques.
💡 Ce n’est pas toi qui es coupable. La seule personne responsable est l’agresseur.
🌟 Pourquoi ressens-tu de la honte ?
La honte te donne l’impression que ce qui s’est passé dit quelque chose de toi. Comme si cela te définissait. Comme si tu étais salie.
Cela est absolument faux et injuste pour toi : La honte appartient à celui qui a commis l’agression, pas à toi. Pourtant, la société, les préjugés, le silence autour des violences sexuelles font souvent porter ce poids aux victimes.
💡 Tu n’as rien à cacher. Tu n’as pas à porter un fardeau qui n'est pas le tien, mais celui de l’agresseur.
🌟 Comment te libérer de ces poids ?
1. Remettre la responsabilité à sa place
Rappelle-toi : ce n’est pas de ta faute. Tu n'es en aucun cas responsable de cette agression que tu as subie.
2. Comprendre tes réactions
Ton cerveau et ton corps ont assuré ta survie. Ils ont réagi comme ils le pouvaient face au danger. Même si tu ne comprends pas ces réactions. (A ce sujet et pour comprendre, je t'invite à lire mon article sur le sujet : Les mécanismes de survie face aux violences sexuelles).
3. En parler, quand tu es prête
Parler à une personne de confiance, à un-e thérapeute, à d’autres victimes peut t’aider à voir que tu n’es pas seule et que ces émotions ne définissent pas qui tu es.
4. Prendre soin de ton corps
La honte et la culpabilité s’accrochent souvent dans le corps. Retrouver une connexion avec lui à travers la danse, le yoga, le sport, le toucher bienveillant ou des pratiques psycho-corporelles peut t’aider à te réapproprier ton corps et tes sensations physiques.
5. Te donner du temps
Tu n’es pas obligée d'aller vite et de tout déconstruire d’un coup. Une reconstruction est un chemin sur lequel chaque pas compte. Sois douce avec toi-même.
🌟 Tu mérites de vivre sans ces poids
Ce traumatisme ne te définit pas. Un jour, la honte et la culpabilité seront derrière toi.
Tu n'es pas seule : Si tu ressens le besoin d’un accompagnement bienveillant pour surmonter ce traumatisme, je suis là pour t'aider.
Mes pratiques thérapeutiques sont adaptées à ce que tu traverses : je suis formée professionnellement pour t'accompagner.
Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.
Avec coeur,
Caroline ✨
Comments