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Pourquoi tu ne devrais pas ressentir de la culpabilité et de la honte quand tu es une victime

Photo du rédacteur: Caroline de la GaranderieCaroline de la Garanderie

Dernière mise à jour : 24 févr.

Si tu es victime de violence, de harcèlement ou d’abus, il est possible que tu ressentes de la culpabilité et de la honte. Ces émotions sont souvent le résultat du conditionnement social, de la manipulation de l’agresseur ou du regard des autres.


Dans cet article, je t'explique pourquoi tu n’es coupable de rien et pourquoi tu peux, petit à petit, te libérer de cette charge émotionnelle injuste.



Culpabilité et honte

🌟 Pourquoi ressent-on de la culpabilité et de la honte ?

La culpabilité et la honte sont des émotions naturelles qui peuvent nous aider à évoluer quand nous avons réellement commis une faute. Mais lorsqu’on est victime, elles sont détournées contre nous et deviennent destructrices.


  • La manipulation : Les agresseurs jouent souvent sur la culpabilité pour garder le contrôle. « Si ça s’est passé, c’est que tu l’as cherché… » ou « Tu aurais dû réagir autrement… ». Ce sont des mensonges destinés à t’empêcher de te défendre.


  • Le regard de la société : Trop souvent, les victimes sont jugées. « Pourquoi n’a-t-elle pas parlé plus tôt ? », « Pourquoi est-elle restée ? ». Ces questions détournent la responsabilité du véritable coupable.


  • Le conditionnement : On t’a peut-être appris à être forte, à ne pas te plaindre, à tout faire pour éviter les conflits. Mais se taire ou subir n’a jamais été un consentement.


🌟 Pourquoi tu n’es pas responsable

Il est essentiel que tu intègres cette vérité : ce que tu as vécu n’est pas de ta faute.


  • Tu n’as pas provoqué cette situation : Peu importe comment tu étais habillée, ce que tu as dit ou fait, personne n’a le droit de te faire du mal.


  • Tu as fait ce que tu pouvais pour survivre : Chaque réaction face à la violence (se taire, fuir, rester, se défendre) est une tentative de survie. Il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » façon de réagir.


  • Le seul responsable est l’agresseur : Celui ou celle qui fait du mal est le seul coupable. Aucune excuse ne justifie la violence, l’abus ou le harcèlement.


🌟 Comment te libérer de la culpabilité et de la honte ?

Se détacher de ces émotions prend du temps, mais c’est possible. Voici quelques étapes pour avancer :


  • Reconnaître tes émotions : Accepte ce que tu ressens sans te juger. La honte et la culpabilité ne disparaissent pas en un jour, mais les comprendre est un premier pas.


  • Remettre la responsabilité à sa place : Chaque fois que la culpabilité refait surface, rappelle-toi : « Je ne suis pas responsable. C’est celui qui a fait du mal qui l’est. »


  • Exprimer ce que tu ressens : En parler à une personne de confiance, écrire, consulter un professionnel de l'accompagnement. Mettre des mots sur ton histoire permet de reprendre le pouvoir.


  • T’entourer de bienveillance : Éloigne-toi des personnes qui minimisent ta souffrance et rapproche-toi de celles qui te soutiennent.


  • Te traiter avec douceur : Prends soin de toi comme tu le ferais pour une amie qui traverse la même épreuve. Sois douce et patiente avec toi-même.


🌟 Tu mérites de te reconstruire

La honte et la culpabilité sont des fardeaux que tu n’as pas à porter. Tu es une personne digne de respect, de bienveillance et d’amour, et rien de ce que tu as vécu ne définit ta valeur.

Te reconstruire est un chemin sur lequel tu peux avancer en étant accompagnée et soutenue.


🌟 Tu n'es pas seule :

Si tu ressens le besoin d’un accompagnement bienveillant pour surmonter ce traumatisme, je suis là pour t'aider.

Mes pratiques thérapeutiques sont adaptées à ce que tu traverses : je suis formée professionnellement pour t'accompagner.


Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.


Avec coeur,

Caroline ✨


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©2020 par Caroline de la Garanderie

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L’hypnothérapie et autres thérapies brèves ne se substituent pas à un suivi médical et/ou psychologique. Elle s’inscrivent dans le cadre de la relation d’aide hors d'un cadre médical réglementé. Votre demande peut ainsi être soumise à un avis médical préalable.

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