Se reconstruire sans se sentir obligée de « pardonner » (violences sexuelles)
- Caroline de la Garanderie
- 25 nov. 2022
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 févr.
Après avoir vécu des violences sexuelles, tu entends peut-être une petite voix intérieure ou des voix dans ton entourage te suggérant de pardonner pour avancer.
Cependant, il est essentiel de comprendre que le pardon n'est pas une étape obligatoire sur ton chemin du mieux-être. Chaque parcours est unique, et il est crucial de respecter ton propre rythme et tes besoins.

🌟 Les injonctions au pardon : une pression supplémentaire
Des expressions telles que "Il faut savoir pardonner" ou "Tourne la page" peuvent ajouter une pression inutile. Ces injonctions peuvent te faire sentir coupable ou inadéquate si tu n'es pas prête à pardonner, ou si tu ne le souhaites pas. Il est important de reconnaître que ces attentes ne tiennent pas compte de ta réalité personnelle et peuvent entraver ton processus de mieux-être.
🌟 Le pardon n'est pas une obligation thérapeutique
Contrairement à certaines idées reçues, les professionnels de la santé mentale ne considèrent pas le pardon comme une étape nécessaire à la guérison des traumatismes.
La priorité est de t'aider à reconstruire ton bien-être, à retrouver ta confiance en toi et à gérer les conséquences du traumatisme, sans imposer le pardon comme une condition préalable.
🌟 Valider tous les parcours de mieux-être
Il est essentiel de reconnaître que chaque personne réagit différemment au traumatisme. Certaines peuvent trouver du réconfort dans le pardon, tandis que d'autres non.
Aucune de ces réactions n'est meilleure ou plus valable que l'autre. Ce qui compte, c'est ce qui te convient le mieux et te permet d'avancer.
🌟 Respecter ton propre chemin
Accorde-toi la permission de ressentir et d'exprimer tes émotions sans te juger. Entoure-toi de personnes qui respectent ton parcours et évite celles qui te poussent à adopter des démarches qui ne te conviennent pas. Si tu ressens le besoin de parler, choisis des interlocuteurs bienveillants et à l'écoute. Et surtout, rappelle-toi que tu as le droit de fixer tes propres limites et de déterminer ce qui est le mieux pour toi.
En fin de compte, ton chemin est un voyage profondément personnel. Il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de se reconstruire. L'essentiel est de respecter ton propre rythme et de faire ce qui te semble juste pour toi.
🌟 Sache que tu n'es pas seule
Si tu ressens le besoin d’un accompagnement bienveillant pour surmonter ce traumatisme, je suis là pour t'aider.
Mes pratiques thérapeutiques sont adaptées à ce que tu traverses : je suis formée professionnellement pour t'accompagner.
Tu peux me contacter ou bien réserver ta séance d'accompagnement directement dans l'agenda en ligne.
Avec coeur,
Caroline ✨
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